MILORD
LARSOUILLE

À partir de 20 ans, j’ai pris des cours de théâtre et simultanément je me suis mis à la magie, je me décris donc logiquement comme quelqu’un qui fait de la ‘magie théâtrale’.
Je peux ainsi, en spectacle construire un scénario, et laisser libre-court aux nombreuses facettes de mon personnage.
D’ailleurs, mon nom de scène Milord Larsouille est un clin d’oeil à mes professeurs de théâtre, puisqu’ils m’avaient surnommé ainsi. Une arsouille, en Belgique, est le gamin facétieux qui fait les quatre cents coups.
Ce surnom m’a touché et je l’ai gardé et cela fait quasiment 18 ans qu’il me suit.

Le plus important pour moi, c’est le dialogue avec le public.
J’adore rebondir sur une phrase dite par un spectateur, jouer avec l’impromptu et offrir un spectacle vivant.
Je laisse vivre mon personnage et si parfois mon dialogue peut être corrosif, mon ironie n’en est que plus drôle car je suis un magicien sans filtre…
La surprise du public me récompense et cela me ravit tout autant qu’une salve d’applaudissements.

En close-up, j’utilise des accessoires comme les cordes, billets, … mais mon domaine de prédilection reste principalement les cartes, à travers lesquelles il m’arrive de réaliser des numéros de mentalisme.
Ces tours visuels, basés sur un dialogue ‘mordant’ et de la connivence, mais aussi sur de la poésie, ont un fort impact sur le public.
Sur scène, je ne manque pas de folie et d’humour, car ce sont des traits récurrents de mon personnage …

En dehors de la magie et du théâtre, j’ai aussi pratiqué l’escrime de spectacle.
Ce qui m’avait fasciné dans cette discipline que j’ai découvert en 2008, c’est qu’elle permet de chorégraphier des combats à l’arme blanche, dans divers époques : Renaissance, époque victorienne, jusqu’à l’univers Steampunk, le tout avec des passes d’armes maîtrisées et du jeu théâtral.
C’est pour cela que j’ai créé mon spectacle MIL SABORDS.
Et puis c’est bien connu, la dernière fois qu’il y a eu un duel en France, c’est lorsqu’on a croisé Defferre … pardon deux fers !